jeudi 18 juin 2015

Citation

"Il est tout aussi absurde de dire qu'un homme ne serait pas "vraiment" libre dans la société libre parce qu'il n'y serait pas "libre" d'agresser autrui ni de violer sa propriété. Encore une fois, cette critique ne porte pas sur la liberté mais sur le pouvoir. Dans une société libre, il ne serait permis à personne (ou personne ne se permettrait) de violer la propriété d'autrui." 
Murray Rothbard

mardi 16 juin 2015

Qui suis-je?

Je suis un individu insoumis, un anarchiste qui a fait de la Liberté un dogme, une Liberté sans concession. Certains essayent de me caser d'un côté ou de l'autre du mouvement, alors où suis-je? Comment je vis et vois mon anarchisme.

Anarchiste de gauche ou de droite ? A dire vrai, je m'en fou. Les lignes droites des idéologies m'ennuient et je n'aime pas cette façon binaire de voir les choses, alors, je tangue entre les deux puisant dans l'un et l'autre ce qui me correspond, ce qui colle à mon éthique et mes idéaux, j’essaye d'avoir une vision plus globale, sans rester neutre pour autant.

Tous les systèmes, du moment qu'ils se passent d'état ou de toute organisation minoritaire ou majoritaire qui dicte une ligne de conduite, ne me dérange pas. Personnellement, j'ai toujours eu des difficultés avec la hiérarchie, je ne reconnais pas la supériorité et encore moins une supériorité inscrite sur une fiche de paie, mais une société, une entreprise hiérarchisée ne me dérange pas tant que l'individu peut s'y dégager sans soucis. Je n'aime pas la vie en communauté, mais un système collectif ne me dérange pas tant qu'on ne me l'impose pas et que l'on peu en sortir. Je prône la libre entreprise et le libre échange, je prône l'auto-gestion et aussi un système patron et employé du moment que chacun respecte l'autre dans ce qu'il est et ce qu'il fait. Tout individu a le droit de choisir sa façon de s'élever selon ses capacités propres que celui qui veut investir le fasse, que celui qui veut vivre dans la décroissance le fasse. Je suis pour un système qui fait en sorte que toute entrée ne soit pas définitive, je considère que le droit de retrait est une Liberté inaliénable.

La seule constante dans mon idéologie est le libre choix. Tout système est bon tant qu'il permet à l'individu de s'élever librement et qu'il lui permet le droit de retrait, c'est pour quoi, je ne suis pas un défenseur de cette démocratie de la majorité, le choix du plus grand nombre n'est pas forcément le meilleur et intégrer de force un individu dans un système qu'il n'a pas choisi est aussi inhumain que de l'en écarter.

De droite ou de gauche, je m'en fou un peu, je suis libertarien peut-être, anarchiste profondément, autonomiste de conviction et insoumis au plus profond de moi. Je prône le droit à la propriété privée et à son respect, toute acquisition d'acte de propriété qui n'est pas gagnant-gagnant est une atteinte à ce droit élémentaire. Je refuse le collectivisme forcé, je refuse la loi de la majorité. Je haïs l'état, ainsi que tous ceux qui payent pour en avoir ses faveurs. Je suis contre tout ce qui déforme le marché. Je haïs encore plus tout ceux qui défendent une certaine Liberté, tout ceux qui pratiquent la géométrie variable et qui font tout pour que cette géométrie aille dans leurs sens en ce moquant des conséquences sur les autres, car toute action entraîne une réaction opposée et comme le dit Bastiat, il y'a « ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas » et ce principe là, il ne faut le perdre de vue à aucun moment.
Le temps passe et je vieillis, on pourrait croire que je m’assagis mais il en est tout l'inverse, je me nourri de tout et mes convictions sont de plus en plus enragées, mon refus de l'état devient viscéral. Au final, je ne suis qu'un individu comme vous, un peu plus insoumis. Un individu fatigué, en colère qui refuse cette politique du tout par l'état, de ces représentants arrogants qui passent leur temps à nous voler ce que l'on gagne péniblement au nom d'une certaine idée de la solidarité. Je pense que la solidarité n'est efficace que si elle est consentie, que le partage n'est beau que si il est volontaire.
Alors d'un côté ou de l'autre, toute ces cases dans lesquelles on veut se mettre n'est, pour moi, qu'un truc collectiviste servant à catégoriser des humains selon des généralités plus ou moins floues, il y'a du bon et du mauvais en chacun, le tout est de respecter les opinions des uns et des autres. Choisissez la case dans laquelle vous voulez me mettre, elle sera de toute façon trop petite et inadaptée.

« Voilà donc tout mon système : liberté de conscience, liberté de la presse, liberté du travail, liberté de l'enseignement, libre concurrence, libre disposition des fruits de son travail, liberté à l'infini, liberté absolue, liberté partout et toujours ! La Liberté donc, rien de plus, rien de moins. » Proudhon